mercredi 20 mai 2015

Les Saphirs des fous

Arès avoir trouvé un coin, à l’abri du mur, surélevé de la rivière, Wakiza ramène de grosses pierres... Il fait plein de tour pour ramener des écorces, les fait sécher, du bois, suffisamment pour que le feu dure toute la nuit, et même au delà. Il a creusé un trou, profond,  qui servira d'isolant pour que la température monte…Il dispose les pierres autour, le remplit de bois, d'écorce, pose deux grands plats pour la tribu. Il les a modelé de cette terre glaise, de cette terre molle, fragile, devenue sèche, décorée, lissée comme les petites pierres, elles déjà brillantes. Il dispose également ces fausses pierres, ces petites boules, qu'il allait refourguer aux blancs, …Wakiza ne peux s'empêcher d'avoir un sourire, espiègle, en pensant qu'il allait aller les trades pour des pierres fines... ces boules de terres... Il saupoudre de sel rouge, échangé contre des plumes, des Fruits Tindel, de suie noire ramassée près du moto, dépose quelques feuillages, un peu au hasard, comme la nature aime... Il fait tout en délicatesse.

Wakiza se relève, contemple son entassement soigné, satisfait et parlant tout seul "Il ne reste plus qu'à allumer la magie du moto..." Il va chercher de l'amadou, un silex, une pierre à feu et dispose dans une large coquille des petites brindilles de feuille. Il les pose délicatement au sol et frotte les pierres sur l'amadou râpé, assez vite, une petite fumée s'en échappe. De ses doigts, les saisit, il y a plusieurs départs de feu, et les dépose dans la coquille. Le jang'ka prend la coquille avec ses mains, l'enveloppant et souffle dessus doucement, attisant les braises de l'amadou, il communiquera le feu aux brindilles... Les flammes jailliront, mais il ne pourra empêcher la fumée entrer dans les poumons, toussotant, il pose la coquille au fond du trou... surveille attentivement, plaçant doucement d'autres brindilles sur les flammes qui finiront par prendre de plus en plus de conséquence. Le mamba n'avait plus qu'à attendre que le bois prenne, complètement, et recouvrir d'une grande pierre plate, pour le laisser consumer toute la nuit.

Wakiza ne se lasse pas de la danse des flammes... c'était bon, tout brûlait, le moto gagnait en puissance. Il continue de l'alimenter, il allait falloir beaucoup de bois. Soudain, il s'arrête, ébahit, les flammes devenaient vertes, viraient au bleu... Les yeux toujours étonnés de ce spectacle, il y avait longtemps qu'il l'avait fait, quand il était dans ces autres terres, en secret. Il ne peut résister et entame des petits pas de danse... levant les bras au ciel, il remercie les esprits du feu... lui le mamba le savait, le moto, colorait et durcissait la terre.

Wakiza  a veillé toute la nuit son brasier... s'émerveillant de voir soudain jaillir, des flammes bleues, vertes... il  dansait autour, tapant sur des bouts de bois pour rythmer ses pas, fredonnant des prières pour remercier les esprits du feu de lui offrir un tel spectacle. S'abreuvant aux vines tubes, il arrosait de flotte son corps en sueur. A l'aube, il s'assoupi, s'endormant à même le sol pour ouvrir l'œil, quelques enhs plus tard. Le feu couvait encore dans ce trou... la chaleur a dû être très forte. Lentement, il  se lève et va prendre des fruits, un peu de viande et revient... Il se connaît impatient mais sait qu'il ne faut surtout pas... il faut que la température descende toute seule, lentement. Il dégagera, la grande dalle de pierre, mise dans la nuit sur le moto, pour que le feu couve doucement. Munis de sa lance, Il la poussera de moitié, et en sifflotant, il va dans la jungle ramasser du miel et surtout récupérer la de cire... pour parfaire l'illusion de pierre sur ces perles de terre... Il rit. Il allait bientôt, avec l'aide de ses sœurs, les trade pour des pierres fines... aux blancs si présomptueux.

Wakiza  a vu non loin du camps un essaim d'abeille. Il parvient près de l'arbre et dépose son tas d'amadou tout râpé, en fibre, emballé soigneusement. Il va couper une feuille. Il revient, la tapisse d'herbe légèrement humide, dépose l'amadou dedans sans trop le tasser, et fait un comme cornet de glace avec la feuille. Il Arque un sourcil vers l'essaim.qui est haut mais bien placé. Il se sait bon grimpeur... Il prend une corde, la fait passer autour de l'arbre. Elle sera lâche pour aussi la passer autour de sa taille. La corde le retiendra, pour être plus à l'aise et se tenir sur le tronc sans l'aide des bras. Il allume sa torche d'amadou, souffle dessus. Il a un avantage, il fume, mais pas de flamme. Il apprécie la hauteur, la fumée commençait à bien se dégager. Il hausse les épaules et commence son ascension. Les deux pieds sur le tronc, une grande feuille attachée à son pagne pour récupérer le miel et la cire, il grimpe. Il arrive enfin près de l'essaim, s'installe, la corde dans le dos et déjà, il se fait piquer mais ne bronche pas. Il commence à enfumer l'essaim des bébêtes qui piquent le cul. Nullement ennuyé, par elles, il les voit vite se casser. Il jette en contre bas sa torche improvisée... l'essaim ayant fini par cessé son bourdonnement sonore. Il fallait faire vite, elles vont pas tarder à rappliquer. Munis de sa dague, il coupe dans l'essaim, prend le miel et la cire et dépose le tout dans la grande feuille qu'il replie soigneusement. Il commence sa descente, la dague au travers de la bouche. Enfin en bas, il s'éloigne rapidement.

Dans la soirée, Wakiza fera fondre un peu de cire et étalera des petits sacs avec de la poudre de pierre fine, récupéré quand sa sœur Poison polissait les pierres. Il suit certain qui devaient penser que c'étaient des inahan qui lui nettoyaient la place... Il arque un sourcil, mais au fait Al'ka avait parlé de défis recyclage...? Il ramassé la poudre du polissage qui pourrait être valable... Il devra penser à en dire deux mots à l'Inkosi... Héhé d'une pierre deux coups... Il se marre carrément. Il enduit les pierres avec la cire un peu chaude, pas trop, de cette poudre, pour leur donner une teinte de la couleur des pierres fines. Il laisse sécher la cire, et une à une les frotte, ajustant par petites touches, quelques couleurs supplémentaires pour parfaire l'imitation... Il passe vachement de temps, mais c'était pas fatiguant mais marrant à faire... Il les fait briller et regarde tout le tas, des centaines de pierres, d'une imitation parfaite. Oui, c'était des perles de terre. Et en deux lunes, Il avait fait des centaines... Il suffit de les assembler en colliers, bracelets et les trade aux blancs qui n'y verront que du feu sauf quand elles casseront. Là, ils verront la supercherie mais ce sera trop tard, ils se seront fait rouler dans la farine de sul.

Wakiza  ne trouve pas les kikes, gronde et se trouve un petit coin tranquille... Puis, il commence à élaborer des bijoux, enfilant ses perles sur une lanière de cuir. Il fait des petits nœuds entre pour les maintenir, accroche des petite plumes de Fruits Tindel piéger dans la jungles. Il fait cela tranquillement, mariant subtilement les perles de terre pour les magnifier plus encore... Il fera une dizaine de colliers et quelques bracelets pour les mâles... Puis, il en mettra quelques-uns de coté... La cerise sur le gâteaux, celui qui convaincra les blancs de trade, celui que l'on offre, mais lui sera empoisonné. Il mettra le poison dans de la cire, des plantes urticante, du Tsespan, poison qui brûle et démange. Il réduit en poudre, fine, et la dépose sur les perles vertes. Le poison agira par le frottement, il ne sera pas immédiat mais provoquera de sérieuses brûlures et de bonnes démangeaisons. Wakiza contemple le tout, assez fier, et range avec précaution les colliers, les bracelets, leurs faisant un bel emballage pour chaque, avec de belles feuilles séchées de la jungle. Il met de coté ceux qui sont empoisonnés, les range chacun dans un petit sac de cuir… et file cacher le tout, et le reste de perles, et tout ces petits paquets... plus qu'à aller trade, le faussaire de la jungle allait se marrer.


KACHINA: "Hou Wakiza"

Wakiza: "Hou Kachi"

Wakiza lui tend un sac rempli de fausses pierres, "Tiens, prends cela. Si moi pas arriver, donne à Al'ka, dedans des cailloux bleus, regarde , des saphirs" ouvre le sac, et lui montre.

KACHINA  regarde le sac qu'elle prend doucement pour regarder, elle hoche la tête et le referme doucement pour l'accrocher autour de sa taille "yebo je lui donnerai"

Wakiza en a gardé et un lui montre "Regarde comme il est beau et bien cela pas un saphir, sha" pour le prouver ramasse une grosse pierre au sol pose le saphir sur le tronc, et frappe dessus, le casse facilement et lui remontre "Regarde cela de la terre cuite, mais elle recouverte de poudre des restes de la taille des pierres, moi savoir faire cuire terre, et faire patine pour tromper les blancs"

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