mercredi 29 avril 2015

Sauvetage en camp ennemi

ΡΘΙȘΘƝ  aura suivi Kun sur la route menant aux régions sud du schendi, Waki et quelques banka avaient fait également le voyage, le convoi solidement armé avançant dans la jungle assez rapidement. Cherchant un campement dans le coin, Wakiza habile et observateur, avait repéré des ruines entourés de pics qui leur serviront de refuge pour les nuits qu'ils passeront à finaliser le plan. Poison est anxieuse, elle a peur de retrouver les siens mort, mais les contacts de son cousin qui les rejoignent sur les lieux la rassure en disant le contraire. La troupe s'installe donc dans ce petit espace sécurisé, et waki fait du feu.

Wakiza  ramasse du petit bois l'entasse, glisse de l'amadou, et prend ses pierres à feu
Wakiza  les frottent l'une contre l'autre, rapidement l'amadou ce met à fumer, souffle délicatement dessus, pose quelques brindilles et les flammes jaillissent.

ΡΘΙȘΘƝ  pose les provisions et bota d'eau qu'ils ont emmené, venant faire un tour d'horizon des lieux, elle fera une ronde se faisant discrète afin de repérer les alentours du camp des Awons. Leurs sentinelles rodent, tandis que leur hunter partent la chasse. Elle reviendra vite sur les lieux qu'ils ont choisi pour bivouac se tournant vers Wakiza.."j'ai vu des cages mais je ne me suis pas approché frère...il faudrait fabriquer des déguisement afin que vous vous fondiez dans la végétation"

Wakiza se relève, et tous ces sens en alerte, il regarde , écoute, renifle, cherche à sécuriser le camp, tourne autour, ce sera parfait pour se défendre. Renifle sent le gibier, se lèche les lèvres instinctivement , il écoute sa sœur, "yebo je vais aller couper du feuillage, et s'en couvrir le corps" reste prudent, ses yeux scrutant la jungle prend sa dague et vas chercher du feuillage.

ΡΘΙȘΘƝ  acquiesce, elle connait la débrouillardise de son frère, et ses yeux de herlit qui sauront les préserver d'éventuels ennemis. "je vais voir si je peux cueillir des baies pour donner à manger aux askaris banka, ils doivent bien se nourrir pour un éventuel combat...tu crois qu'il se ra possible de chasser sans se faire repérer?"

Wakiza  connait le shendi son passé avec les talunas, ressurgis plutôt débrouillard elle le laissait gambader pour la chasse, et ce coin il le connait, "yebo ici les jungles sont riche, mais nous devons aussi être vigilent, des ennemies peuvent venir, j'irais chasser, essaie de trouver des baie de Acia, sur des palmier, eux extrêmement nourrissante , riche remplace même la nyama " dis cela en coupant des feuillage commence à ce faire un pagne avec.

ΡΘΙȘΘƝ hoche la tête ses yeux filant déjà sur les hauteurs afin d’apercevoir les fameux palmiers dont son frère parle. Elle reste prudente sachant très bien que les Awons scrutent la jungle pour la chasse ou la sécurité, et les mambas sont sur leur territoire de chasse alors ils devront redoubler de prudence. Wakiza et Kun commencent à fabriquer de quoi se camoufler pour tout les banka qui ont survécu au massacre et qui sont la pour sortir les captifs de là. Kun rassemblera des branchages pour garder le feu en vie, et des feuilles et Waki fabriquera les habits qui les feront fondre dans la nature. Quand à Poison, elle ira cueillir des baies, et du miel dans la ruche qui se trouve près de leur camp de fortune.

Wakiza  coupe des feuillages, il a vite fait de se faire un pagne, avec du rep vines, en fabrique un aussi pour sa sœur, accroupi, il travaille mais ses yeux scrutent la jungle, ses oreilles écoutent, s'habitue au son cherchant à bien les connaitre, pour repérer le moindre danger. Rapidement se recouvre de tas de feuillages pour se confondre avec la nature ambiante , fait le tour du camps provisoire , mais montre à Poison et Kun, les feuillages pour que eux aussi se camouflent.

ΡΘΙȘΘƝ  ramène un gros panier d'Acia, le déposant à l'abri dans un coin sec, elle ne manquera pas de suivre ce que font Kun et Waki, ce dernier leur montrant de grosses feuilles qui serviront aisément de camouflage. Elle sourit à son frère qu’elle admire pour sa débrouillardise même si elle reste inquiète pour lui. Les Awons font résonner leurs tambours, et la jungle n'est pas toujours un lieu sécurisant. Ils entendent parfois aussi des sifflements, les banka venant sécuriser le périmètre sans se faire repérer en posant des pièges un peu partout autour de leur camp.

Wakiza tout en faisant le tour du camp provisoire, fait attention à toute trace au sol, où autour de lui, même le simple petit végétal cassé ne lui échappe pas, il sait que au mieux un gibier, mais peut surtout être le passage d'ennemis, et la pose de pièges, . Dresse l'oreille entend les tamtam au loin dans la jungle, mais cela le rassure, en même temps, si eux résonnent, les ennemis sont loin, et ces sons ne sont pas des sons de guerre ou chasse du moins pas encore.

ΡΘΙȘΘƝ agence le camp mettant de grandes feuilles sur les cotés pour qu'il paraisse invisible, elle se prépare aussi mentalement à rentrer dans le camp des Awons pour faire diversion, elle expliquera en schendien aux banka le plan..."je vais entrer et proposer une négociation ..vous vous approchez discrètement et repérez l'endroit ou se trouve les cages, vous tuez tout les awons alentours en mode furtif, puis vous libérerez les captifs en espérant que mon père y soit...puis quand ils seront sortis de la, vous pourrez exterminer ces sleens.." Son discours est teinté d'une grande haine, elle est repartie comme dans son passé, son père l'ayant formée à la guerre. "Kun et Waki dirigeront le combat"

Wakiza a repéré une laine autour du camp, il lève les yeux et aperçoit une terrasse faite de bout de bois , le lieu est fréquenté , des traces de pied au sol témoignent de présence récente, . Il écoute sa sœur, hoche la tête , machinalement vérifie le tranchant de sa dague, 'parfait, la lame, fine et tranchante à souhait, ils n'auront même pas le temps de crier, se parle dans sa tête , toujours au aguets, ne dit mot, juste un regard vers Poison, elle pourra comprendre qu'il a comprit, verras Kun en faire autant,. Ne se met pas debout plutôt marche les jambes fléchies et silencieusement, ne veut pas se faire repérer.

ΡΘΙȘΘƝ  se prépare tant qu'a elle à affronter le regard des Awons, certains d'entre eux voulant en faire leur kike, elle se lissera les cheveux, se parant de bijoux féminins. L'araignée se fait belle pour faire plaisir à leur chef, elle ne manque pas de se parfumer et paraitre assez féminine même s'ils aimaient le coté indomptable de la kike. Elle s'assure que tout le monde a compris le plan, laissant Waki et Kun gérer l'attaque, ayant totalement confiance en eux. Elle s'inquiète de l'état de son père..elle a peur de le voir mort, comme elle a pu le vivre avec sa sœur. Mais elle doit essayer coute que coute, même au prix de sa vie.

Wakiza a tout compris du plan de sa sœur, lui adresse un sourire en la voyant se pomponner, la connait bien, la kike kuime, elle peut se faire la plus belle, pour divertir l'ennemi, et mieux comme l'araignée croquer sa proie, dure et sans aucune pitié . Il attendra l'ordre de sa sœur, pour partir, et a un regard sur Kun qui met la même motivation, pour aller délivrer le père de Poison. D'un regard tient à la rassurer, il lui ressemble aussi, et sa main ne tremblera pas lorsqu'il ira trancher les gorges.

ΡΘΙȘΘƝ sourit à son frère ajustant la coiffe sur sa tête couvertes de fleurs du schendi. Elle se lave soigneusement, se préparant à ce que les Awons soient attirés par la beauté de la Wanawake. Le fils du chef était un de ses prétendants mais elle l'a toujours rejeté, jusqu’à que ça finisse en guerre. Le père de Poison ne voulait pas céder sa fille à quiconque, il voulait la garder auprès de lui quitte à exterminer toutes les tribu alentour. Il avait fortement changé depuis la mort de Nilaja, devenant encore plus cruel et sanguinaire, ne comprenant que la mort et la destruction. Elle ajoutera la touche finale se tournant vers le camp au loin. "soyez prudents" dit elle à Kun et Waki.

Wakiza  dresse l'oreille, "soeur hatari"

ΡΘΙȘΘƝ se tourne entendant son frère mettant la main sur son arc.."yebo?"

Wakiza prend son arc en main, il a bien entendu un bruit suspect mais qui s'éloigne, se retourne vers Poison " tu es parfaite" . Il est prêt a partir, laissera sa sœur les guider vers le camp, en mode furtif, se dissimulant dans l'épaisse végétation, connais sa tache, " sœur, si toi prête moi aussi " lance un regard vers Kun pour savoir si lui aussi prêt.

ΡΘΙȘΘƝ pose une main sur l'épaule de Waki hochant la tête, elle est prête. La mamba emboitera le pas naviguant seule vers le camp Awon, elle laissera le groupe d'askaris furtifs en retrait dans son dos..tandis qu'elle se rapprochera inexorablement de leur camp, jusqu’à arriver à leur porte. Le stress monte, mais elle ne veux pas le laisser la submerger, et fait résonner la cloche pour signifier sa venue en paix, les gardes sur les remparts l'ayant déjà repéré. Un immense mamba, arc à la main zieute la kike la désignant de son doigt..."
nyama wewe ni nani na kwamba wewe kuja moja katika awons (qui es tu nyama, et que viens tu faire seule chez les awons)" . Le ton est des plus agressifs, il ne la reconnaitra pas. La wanawake lèvera son menton fièrement, se présentant comme la fille de l'inkosi Banka, et elle sollicitera un entretien avec leur chef. Le garde se mettra à rire à gorge déployée.."wewe tu kutoa mwenyewe? au kuona baba yako kuwa nitafanya kama sleen (tu viens te livrer? ou voir ton père se faire exécuter comme un sleen)" Pendant ce temps, l'akicita jang'ka se tapit dans les feuillages pour approcher et repérer les cages.

Wakiza a profité de tout ce moment s'est barbouillé le corps avec des terres noires et vertes pour mieux se dissimuler . Se faufile dans la végétation épaisse, avec son frère sans quitter des yeux sa sœur, parti devant prend sa dague la met entre ses dents, . Se glisse en silence, avec Kun, se rapprochant du camp, parfaitement calme, fait un signe de main à Kun, de ne plus bouger, se tapit sur le sol, calme, toute son âme d'askari fait surface, il attendra le moment idéal pour trancher la gorge de ce garde, mais préfère patienter, pour ne surtout pas mettre en danger sa sœur.

ΡΘΙȘΘƝ  reste impassible à la menace non déguisée de ce garde, qui sera bientôt mort par ceux qui sont cachés derrière. Elle se tend, venant montrer ses attributs féminins lui répondant froidement en schendien.."Napendekeza bidhaa ili inkosi yako mwanawe covets yangu, na ingawa atakuwa na mimi badala ya uhuru wa watu wangu (je viens proposer un troc à ton inkosi, son fils me convoite, et bien il m'aura en échange de la liberté des miens). Son regard émeraude plonge dans celui du garde, elle essaie de le charmer comme elle le fait avec tout ceux qui croisent sa route. L'askari semble hésiter et descend des remparts pour fouiller la mamba, il pose ses paluches sur elle lui retirant ses armes une à une, puis enlève tout ce qui pourrait être dangereux. Il en profite d'ailleurs un max, mais l'araignée ne bronche pas se laissant faire le défiant du regard.."kati ya Kike, nami kuzuia aliwasili inkosi (entres kike, je vais prévenir l'inkosi de ton arrivée)" dit le gardes en pelotant une dernière fois la mamba. Elle pénètrera dans le camp jetant un dernier regard aux siens en retrait puis se dirige vers la hutte de l'inkosi Awon.

Wakiza gronde en silence, ne supporte pas de voir sa sœur se faire palper ainsi mais ne bouge pas, il sait qu'il faut être patient, mais ce garde périra en premier de sa main il l’égorgera . Reste tapis dans la végétation, silencieux comme son frère, ils ne les ont pas vu, ni remarqué, il a malgré tout un frisson de voir sa sœur désarmée, maintenant le sait son frère et lui sont ces seuls sauveurs, mais elle sait qu'elle peut compter sur eux, en profite pour regarder les alentours du camps, compter les gardes, sachant que la connaissance du terrain est primordiale la précipitation les mèneraient à une mort certaine.

ΡΘΙȘΘƝ  scrute le camp dans sa totalité, repérant également les gardes qui la matent sans vergogne, mais la mamba reste fière se sentant nue sans ses armes, elle marche suivie d'un garde vers la hutte ou elle aperçoit l'inkosi Awon assit sur son trône fait d'os, et à ses cotés son fils d'un coté et sa kike d'une beauté sans pareille. Elle essaie de paraitre calme insensible respirant doucement. Le fils de l'inkosi la fixe d'un sourire pervers, il a attendu ce moment depuis si longtemps qu'il en jubile. L'inkosi Awon est plutôt calme, il lorgnera sur Poison tout en mangeant de la nyama fraiche. "wewe kuja hapa kwa sumu baba yako alisema wewe d kushoto banka, na wewe alikuwa na kuwa pengine wafu sasa kwamba ni. Alionyesha upinzani ajabu, mateso hakuwa na kuathiri ukatili wake. (que viens tu faire ici Poison, ton père a dit que tu avais quitté les banka, et que tu devais être surement morte à l'heure qui l'est. Il fait preuve d'une résistance hors du commun, les tortures n'ont pas entamé sa cruauté.)". Le cœur de l'araignée s’arrêtera presque de battre quand il parle avec un tel détachement des tortures que subit son père. Mais égale à elle même, digne fille de son père, elle froncera son nez et répondra d'une voix glaciale.."ninakuja kutoa kile mwanao anataka, dhidi ya uhuru wa baba yangu na shangazi yangu. ( je viens offrir ce que ton fils désire, contre la liberté de mon père et de ma tante.)" elle pose son regard sur le fameux fils, un mastodonte de muscles et de cicatrices qui se lèche les lèvres d'envie s'approchant de la mamba pour lui tourner autour.

Wakiza grimace d’inquiétude orne son visage quand sa sœur disparait dans le camp, il jette un regard rapide vers son frère, il comprendra que l'heure est venue, on doit agir. S’avancera toujours aussi silencieux, montre la droite à son frère, ils allaient profiter que tous les gardes n'ont leurs yeux que sur sa sœur, ne se préoccupant plus des alentours de leurs camp. Passant par la gauche, lance un grappin sur la balustrade de bois, grimpe en silence sa dague en bouche, tombe direct sur un garde, qui ne regarde que sa sœur, se glisse dans son dos, d'un geste rapide, calme mais sur, sa main se pose sur sa bouche pour étouffer tout cri, et sa dague en main de son autre main, lui tranche la gorge, il retiens le corps dont la vie, s’éteint peu à peu, le laisse choir doucement sur le sol,  il a un regard sur son frère de l'autre coté, qui fait pareil, ne s'occupe plus de lui, il faut faire vite, accroupi sur la balustrade, il a repéré un autre garde quelque pas plus loin,tout aussi occuper à regarder sa soeur, avec des yeux libidineux , se glisse furtivement vers lui.


ΡΘΙȘΘƝ ne perçoit aucun bruit au dehors, aucun cri ni garde sonnant l'alerte, elle respire plus calmement sachant maintenant que les siens n'ont pas été repérés. Le mamba tournera autour d'elle comme un larl, il lorgnera sur ses bijoux, matera ses matitis puis finalement sans crier gare la prendra par le cou pour serrer sa prise ses prunelles vrillant de rage.."wewe kamwe alitaka mimi, Poison nini napenda kwa sasa? kwa nini mimi si kuua wewe kama mimi itabidi kufanya na baba yako ... au kutumia wewe na kula wewe (tu n'as jamais voulu de moi, Poison pourquoi je voudrais de toi à présent? pourquoi je ne te tuerais pas comme je vais faire avec ton père...ou me servir de toi et te dévorer)". L'air dans la gorge de la mamba se fait de suite rare, elle ferme les yeux un instant pour finir par plonger son regard dans celui de l'Awon qui joue avec sa vie sous les yeux de l'inkosi et de sa kike impassible. Elle répondra d'une voix étranglée..."sababu unataka mimi kama Kike yako, kwa ajili ya wilaya ya banka  ... kama wewe kuniua una chochote (parce que tu me veux comme ta kike, pour avoir le territoire des banka...si tu me tues tu n'auras rien). Le mamba renifle serrant un peu plus jusqu’à que la wanawake se tortille sous sa poigne. Il semble hésiter, puis vient s'approcher au plus près des lèvres de l'araignée pour lui souffler dessus et finir par la mordre violemment à l'épaule...Elle manque de tomber dans les vapes mais résiste du sang coulant le long de son bras que le mamba lèchera remontant sa langue jusqu’à ses lèvres, son haleine pue le cadavre, à en donner la nausée.

Wakiza  ne voyait plus sa soeur, mais parvenu dans le dos de l'autre garde, sans aucune hésitation rapide, à vite fait de l'égorger, le laissant choir au sol, en le retenant, le tire pour le dissimuler derrière des caisses de bois, . Cherche des yeux son frère, le voit, avait fait de même , il commence à scruter le camp accroupi, sans bouger, cherche où peuvent être les cages, les Awons s'étaient tous rassemblés vers le centre du camp, certainement pour aller voir sa soeur, en profite pour descendre. Calmement observe, restant cacher derrière les huttes, profite que personne ne le voit, pour se glisser entre elles, cherchant les cages, mais aussi pour mémoriser le camp. Sur sa gauche quelques mouvements attire son œil, des cages avec des prisonniers, ils étaient là, mais eux aussi était occupés à regarder le centre du village, certainement cherchait à savoir qui était cette kike, sa sœur , qu' il ne pouvait voir . Son frère arrive près de lui, tout silencieux, lui indique les cages, en les pointant du doigt et lui murmure, "là regardes" Kun tourne aussitôt sa tête dans la direction donnée, hoche la tête, lui saura les reconnaitre, d'un commun accord, ils décident de se glisser vers les cages, presque en rampant sur le sol.

ΡΘΙȘΘƝ  perdait connaissance petit à petit tentant de prendre l'air ou elle pouvait tandis que le mamba la soulevait de terre comme un fétu de paille. L'inkosi sur son trône surmonté d'un crâne humain finira par faire un signe, il voulait conquérir le territoire du père de Poison plus que tout et ne laissera pas cette opportunité disparaitre à cause de la haine de son fils. Le mamba immense lâchera donc la wanawake qui tombera au sol. Elle respire un bon coup, son épaule lui faisant atrocement souffrir. Aucun son au dehors, le calme qui finit par faire tiquer certains gardes, qui se détournent de la scène pour sillonner le camp...Ils se dirigent vers les cages ou se trouvent Wakiza et Kun qui cherchent à délivrer les captifs. Certains gardes ne les voient pas mais d'autres repéreront des mouvements suspects près des prisonniers. Sans sonner l'alarme fort de leur expérience d'askari, ils iront vérifier finissant par débusquer un ou deux banka surveillant les alentours...Pendant ce temps, Poison ayant un peu récupéré se lève chancelante, elle ne manque pas de voir des ombres bouger au dehors de la hutte, mais aucune alarme alors elle garde l'espoir que les siens s'en sont sortis...Elle se présente devant l'inkosi, tentant de charmer son fils par un sourire. Le mamba ayant désiré la mamba depuis longtemps, vient la choper à nouveau pour la coller contre lui tandis que l'inkosi se met à parler..'"Mimi hakuwa na haja ya ikitoa baba yako kwa ajili ya mwanangu uko sumu, utakuwa wake na nchi yenu kwangu (je n'ai pas besoin de relacher ton père pour que mon fils t'es Poison, tu sera à lui et tes terres à moi)". Elle se doutait que le troc n'allait pas être de tout repos, elle tente de continuer à négocier tout de même.."Ningependa kuniua kama yeye si bure, na utakuwa na kitu (je me tuerais s'il n'est pas libre, et tu n'auras rien)" lui répond t'elle tandis que le fils serre son bras le vissant à lui sans douceur.

Wakiza  avec son frère près des cages, le voit mettre son doigt devant sa bouche, vers un prisonnier, pour lui dire chutttttt, mais n'ont pas vus les Askari Awon qui s'étaient lassé de regarder sa sœur, et qui recommençaient leurs ronde. Tape sur l'épaule de son frère, toujours sans un mot, montre de la main le danger, ils ont été repérés, ils doivent faire vite agir, pour se dissimuler, ne faisais pas le poids à eux deux devant tant de gardes . Cherche rapidement autour d'eux, ou se dissimuler, voyant un parc avec des bosk, ils décident d'aller la bas, mais les askaris se dirigeaient droit sur eux, il ne fallait surtout pas paniquer, trouve un bout de bois sur le sol, se couche sur le dos, et le lance loin dans la direction opposée, entend un des Askari dire"kuna kelele, kwenda na kuona,"(là du bruit, aller voir, )" . la voix est sèche, dure, et rauque, mais le donneur d'ordre ne bouge pas, juste suivra du regard les autres qui vont vers le bruit, . Kun et lui même profitent de ce tout petit moment d’inattention et se roule sur la terre, pour se déplacer, et se cacher, ne trouve qu'une hutte, entre, un tas de fur repose à même le sol, se glisse dessous, retenant leur respiration, ils écoutent dehors, la cache est peu sure, si eux sont pris là ils n'auront que peu de mouvement pour s'échapper, la tension monte, on entend les askari gueuler dehors, ils ne trouvaient rien, mais Poison saura qu'ils ont été repérés.

ΡΘΙȘΘƝ est toujours gluée au mamba qui commence à jouer avec son corps comme une marionnette. Il passe sa paume immense sur son visage puis ses seins, la mamba ressentant un profond dégout qu'elle tente de cacher comme elle peut. Le calme du camp sera de courte durée, des bruits se font entendre, les cris des gardes ayant repéré waki et Kun parvenant jusqu’à la hutte. L'inkosi se lèvera d'un bond lorgnant sur Poison avec rage. Il sort sa dague et vient la poser sous son cou..."wewe got me fooled, Kike ... Mimi itabidi kukuua kama mimi lazima wamefanya muda mrefu (tu m'as dupé, kike...je vais t'égorger comme j'aurais du faire depuis longtemps)" L'arme devient menaçante et Poison voit sa dernière heure arriver, les images des siens filent devant ses yeux, elle repense à sa dernière discussion avec Khan, au visage de Ash et Tanka...aux inkosis et ferme les yeux attendant sa mort sans sourciller..Mais le fils ne l'entend pas de son oreille, il veux profiter du corps de Poison avant qu'elle passe de vie à trépas. Il regarde son père avec ce sourire malsain, tandis que sa main vient passer sur le corps de la Wanawake..."napenda kucheza na wake kabla ya yeye kujiunga na baba yake wakati sisi kupatikana yake (laisses moi jouer avec elle avant, elle rejoindra son père quand nous aurons trouvé les siens)" La mamba réouvre les yeux doucement la lame de l'inkosi venant se planter dans son bras en grognant de rage puis la quitter "kuwa, kutumika vizuri, na yeye kuona baba yake kufa usiku wa leo (soit, utilises le bien, et elle verra son père mourir ce soir)"

Wakiza ne sait ce qui se passe, mais comprend vite l'urgence leur cache sera vite découverte, déjà les voix se rapprochaient de la hutte. N'hésite pas une seconde, se relève,scrute rapidement la huttes, à l’opposé de la porte, la hutte mal entretenue laisse un petit passage, pas gros mais suffisent pour s'y glisser, , le montre à son frère, qui aussitôt vif se glisse dedans garde sa dague en main, dès que son frère, est passé s'y engouffre, en prenant soin de tirer un fur pour dissimuler le trou, . Hors de la hutte, décide sans même se concerter juste d'un regard, de retourner vers l'entrée, là ou ils ont tuer les gardes, se faufilant entre les huttes, y arrive vite,, se planque derrière des caisses et tout un tas de foutoir, écoute, les voix des gardes rugissent dans le camp, une plus haute que les autres, forte dis "kutafuta makambi, Kike, hakuja tu kupata Nataka wao, hata kifo"(fouiller le camps, cette kike, n'est pas venue seule trouver les je les veux , même mort)" . S'ensuit des bruits de course partout dans le camp, ils savent maintenant qu'ils ont été repérés.

ΡΘΙȘΘƝ  perçoit les bruits au dehors, un long frisson venant parcourir son échine, mais elle sait que ses frères ne sont pas encore morts et auront la possibilité de s'enfuir. Quand à elle, le mamba la tripote allégrement venant prendre ce qu'il n'a jamais pu faire. Elle est blessée au bras, un long filet de sang coulant ce qui appâte le mamba encore plus qui viendra le lécher avec envie. Il la prend par son bras intact, la soulevant de terre de sa force herculéenne et l'emmène un peu plus loin dans sa hutte attenante à celle de son père pour l'utiliser. L'araignée passe donc au dehors le regard inquiet cherchant à voir ses frères qui s'ils sont bien placés la verront se faire emmener par le colosse. Il entrera dans sa hutte personnelle, des tas d'os humains jonchant le sol, et une odeur de putréfaction prend les narines de la mamba. Il l'a jette sur une fuhr venant sur elle pour lui chopper le cou à nouveau plongeant son regard fauve dans le sien..."Mimi nina uhakika utapenda (je suis sur que tu vas aimer)" lui chuchote t'il à l'oreille avant de passer sa langue sur sa joue comme un animal. L'araignée essaie de rester calme, elle dompte sa peur pour essayer de charmer l'ennemi comme elle l'a toujours fait. Un sourire de façade s'ourle sur ses lèvres tandis qu'elle vient se coller à lui passer sa bouche dans son cou...

Wakiza planqué près des portes du camp, sachant très bien qu'ils allaient être vite trouvés si ils ne trouvaient pas une solution rapidement. Une idée simple lui vient à l'esprit, ouvrir la porte du camp, pour leur faire croire, que l'ont est sortis, ils se mettront certainement du moins certain à les poursuivre. Rapide, va vers la portes, et lève la poutre de bois qui la bloque, la pousse la laissant entrouverte, et vient aussitôt se jeter près de son frère, se recouvrant de tout ce qui peut les dissimuler . Dans le camps de grand cri gueule des ordres, , partout des askaris courent quand un tout près de eux, hurle "basi mlango kufunguliwa, wakakimbia katika jungle, " (là la porte ouverte, ils se sont enfuie dans la jungle,) . à peine à t'il finis de crier, que la voix plus forte que les autres gueule et donne un ordre" inachukua Askari, kufuatilia yao kuleta mimi hapa nyama hii " ( prend des Askari, pister les ramenez moi ici cette nyama). tout un groupe hurlant leur cri de guerre, sort du camp, à leur poursuite, . La ruse à fonctionné, mais une autre voix crie" ambapo walinzi waliouawa, wao kuua ndugu yetu," (là des gardes égorgés, ils ont tuer nos frères ). Wakiza plisse les yeux pense à sa sœur, maintenant il ne vont plus lui faire de cadeau , serre les poing ils allaient devoir profiter de l'absence de certain pour agir.

Kun'yuk Nyani  reste immobile en entendant les bruits autour, les askaris partent à leur recherche et il tapote sur le bras de Waki quand les pas s'éloignent suffisamment... des guerriers trainent autour des corps égorgés... et des voix commencent à se disputer, deux guerriers veulent se venger sur Poison sans attendre et l'autre les retient, surement un plus haut dans la hiérarchie qui ne veut pas s'attirer les foudres du fils de l'inkosi... Kun saisit sa sarbacane et ses fléchettes frottées sur la peau d'une Phyllobates, une grenouille toxique... et regarde Waki pour lui murmurer "hatuna budi sehemu ... mimi itabidi kutambaa kuzunguka kwa paralyze kichwa wakati wewe kunyakua pili ... nami kushambulia mwisho na kisu changu, Yebo? (on doit se séparer... je vais ramper pour les contourner, paralyser le chef pendant que tu saisis le deuxième... et j'attaquerai le dernier avec ma dague, yebo?)"

ΡΘΙȘΘƝ tente de charmer le fils qui s'amuse à la toucher, elle essaie de gagner du temps par tout les moyens ayant entendu à nouveau les voix au dehors. Ses frères auraient pu s'enfuir, mais les askaris seraient ils à leur trousses, tant de questions qu'elle se posait l'inquiétude grandissant en elle. Mais, elle ne pouvait rien faire, le fils la tenant par son bras, l'autre continuant de saigner..La douleur lui pique les yeux, elle a du mal à garder cette conscience, mais sa rage intérieure lui permet de tenir. Elle se cale dans les bras immenses du fils qui lui arrache violemment tout ce qui recouvre son corps, les bijoux venant s'étendre sur le sol. Il saisira son pagne d'une main, et viendra lui retirer tout en gardant sa main qui englobe son cou. Elle ondule venant presque se défaire de sa poigne, pendant que le fils se déshabille à son tour. Elle continue de garder ce regard ancré en lui afin de montrer qu'elle n'a pas peur...et approche sa bouche malgré cette envie montante de vomir afin de lécher le cou du mamba...

Wakiza acquiesce à son frère, silencieux , laisse avant Kun partir, observe la balustrade, une échelle non loin lui permettra de monter vite. Les gardes sont toujours là haut, moins méfiant persuadés que nous sommes sortis du camp. L'akicita prend sa dague, se glisse vers l'échelle, en longeant la balustrade, les garde ne pourrons le voir arriver, . Suis du regard Kun, attendant le moment propice pour grimper, et égorger le gardes, . prend sa dague en main, patientant mais tous ces sens en alerte.

Kun'yuk Nyani rampe comme un ost dans les hautes herbes lentement, il glisse entre deux huttes et camouflé par son déguisement il se faufile et se place dos à l'un des deux mamba qu'il va devoir saisir avec sa dague... préparant la lame entre ses dents, il tient sa sarbacane d'une main et ajuste sa visée en se prostrant sur le sol sur ses pieds accroupi, seul le haut de son crane feuillu dépasse des herbes... il ne voit pas Waki d'où il est mais il devine qu'il s'est mis en place... alors sans trop attendre... il souffle fort dans le tube et une fléchette vient s'enfoncer dans la gorge du plus grand du trio... il porte la main à son cou et saisit sa lance... mais à peine il a fait un pas qu'il trébuche et commence à suffoquer... les autres gardes se tournent vers lui incrédule mais déjà... Kun bondit lame brandi vers sa cible...

ΡΘΙȘΘƝ entend des bruits au dehors, instinctivement elle se dit que ce sont les siens qui se battent, cette intuition l'amènera a faire en sorte que le fils s'occupe d'elle et ne sort pas de la hutte. Elle accroche de ses bras les épaules du mamba qui la tient par le cou venant lécher son cou très doucement. Il pue la mort mais l'araignée se fait violence, augmentant son excitation afin qu'il soit focalisé sur elle. Il finira par lâcher sa gorge venant s'allonger lourdement sur elle, provoquant un cri de douleur due à sa blessure au bras mais elle garde son calme respirant plus rapidement. Le fils lèche le sang de la plaie venant gronder dans son oreille prêt à la prendre ce qu'il n'a jamais pu faire. L'araignée patiente le laissant arriver presque à ses fins, et dans un élan de rage, elle viendra se jeter sur sa jugulaire au moment où il s'attendra le moins pour y planter ses crocs acérés et tirer violemment sa tête vers l'arrière. Un jet de sang se met à gicler, le fils posant immédiatement sa main à son cou et enverra Poison valser contre le mur de manière brutale avant de commencer à se noyer dans son sang et finir par s'écrouler au sol interne laissant la mamba étendue la inconsciente.

Wakiza a vus son frère partir, ne perd pas de temps, agile, léger, a rapidement atteint sa cible, d'un bond pose sa main sur sa bouche pour étouffer tout cri, sa dague affutée vient lui trancher la gorge, d'un geste rapide et sur. Observe son frère, tout en laissant choir le garde au sol, qui s'écroule dans une marre de sang. Il fallait faire vite, ne pas rester sur place d'autre askari, étaient encore dans le camp, murmure à son frère, "kwenda ngome zao, kuikomboa kila mtu, hii itaruhusu fujo katika makambi na walikuwa na uwezo wa kufurahia hayo, " (allons vers leurs cage, libérons tout le monde, cela permettra une pagaille dans le camps et l'ont pourras en profiter,)" sait que ce qui sont partis dans la jungle seront vite de retour ne trouvant nulle trace de eux.

Kun'yuk Nyani bondit dans son saut il passe un bras autour du visage de l'homme et sa dague s’abattra plusieurs fois de façon répétée et agressive dans sa gorge laissant l'homme retomber dans un gargouillis... pour ensuite d'un geste se retourner sur l'empoisonné et l'achever d'un geste de la dague pour lui trancher la gorge... son camouflage est maintenant tacheté de goutes de sang, et il se remet en garde, prêt à suivre Waki vers les cages... mais alors qu'ils s'en rapprochent à pas de sleen... Kun est désarçonnée par un homme bondissant hors d'une hute qui le couche au sol en lui enfonçant une lame dans l'épaule... le guerrier, alerté par la lutte s'était mis en embuscade...

ΡΘΙȘΘƝ  git au sol depuis de longues minutes quand elle s'éveille sa tempe tachée de sang. Elle est aussi couverte sur son corps nu de celui du fils qui couché sans vie ne la tourmentera plus. D'un geste faiblard, sentant sa tete tourner constamment, elle remet son pagne laissant la les vestiges de ses ornements éparpillés au sol. Elle se saisit encore tremblante de l'arc dans le dos du mamba, et tente malgré ses blessures de s'extirper de la hutte. Ses yeux clignent sous l'effet de la lumière qui l'éblouit, elle voit trouble et tatonne se déplacant en utilisant les huttes comme appui. Elle verra Waki en train de s'occuper des gardes des remparts sans domage mais aperçoit Kun en train de se battre avec un askari au sol. Malgré sa visibilité réduite, elle lève son arc qui oscille de droite à gauche essayant d'achever le type qui s'en prend à son cousin. Elle se redressera fermant un oeil pour viser juste et lancera flèche apres flèches jusqu'a qu'une se fiche dans le dos du guerrier en train de tuer Kun. Il s'écroule sur son cousin. Son regard se nimbera d'inquiétude croyant qu'il a succombé, voyant Kun ne plus bouger.

Kun'yuk Nyani a vu la mort de prêt quand le guerrier lui est tombé dessus... la lame mordant sa chair, il se retrouve avec une belle entaille sur le haut du bras... mais le mamba a raté son cou... sans tuer Kun du premier coup, la lutte commence plus tellement discrètement et alors que d'une main il bloque le bras qui veut finir le travail, il cherche à se dépétrer en frappant le guerrier... la lame se rapproche de son visage chaque ihns qui passe et il pense ne pas pouvoir s'en défaire quand soudain... il s'arrete de bouger comme un poids mort... clignant plusieurs fois des yeux, il fait rouler le cadavre sur le côté et remarque plusieurs flèches plantées autour d'eux... cherchant la provenance il se remet sur pieds en grimaçant de douleur puis s'approche baissé vers Poison qui semble en sale état... il la soutient en la prenant sous le bras pour qu'elle s'appuie à lui demandant en schendien "ça va cousine?" inquiet pour elle... il voit Waki revenir vers eux après s'etre occupé d'autres gardes, et
déjà des bruits dans le camp se font entendre, leur présence est détectée et il s'en faudrait de peu avant que les autres guerriers n'arrivent et les submergent.

ΡΘΙȘΘƝ tremble de tout son corps jusqu'a qu'elle voit apparaitre Kun qui s'extirpe du corps sans vie de l'askari. Elle manquera de tomber au sol mais se rattrapera à la hutte qui se trouve la plus proche jusqu'a que son cousin vienne vers elle pour la soutenir. Ses yeux clignent à nouveau, elle cherche son regard mais tout est flou autour d'elle..Elle lui répondra en schendien "baba (papa), umanti (tante)" pensant de suite aux prisonniers toujours encagés. Les bruits dans le camp se font plus fort, elle repèrera les cages tout près et aidée de son cousin et Wakiza, ils iront vers elles à toute hâte. Il s'agissait d'une course contre la montre ou ils ne devaient pas perdre de temps..Elle chancelle quand elle voit l'état de son père torturé de nombreuses fois, des plaies infectées dans tout les coins, elle regardera au milieu des corps jonchés sur le sol les survivants de ce massacre reconnaissant dans la pénombre la mère de Kun qui porte un collier et semble être détruite.. Les askaris arrivent à grands pas découvrant les corps des hommes tués par le duo d'askari Waki/Kun.

Kun'yuk Nyani  ramasse des armes au passage et une fois devant les cages, il voit les dégats, furieux et dégouté par le carnage il fait tous les efforts possible pour se détacher de la vision d'horreur... glissant arc et lames dans les cages pour armes les guerriers valides... pendant que les autres s'occupent d'ouvrir les cages... la rumeur grandit et Kun accélère malgré sa blessure qui saigne abondement sur son bras... il stoppe net en voyant sa mère comme un zombie, un collier autour du cou... il pousse un cri de rage en secouant la cage comme un dément alors que les cris des Awons qui accourent commencent à être plus net, les voici qui entrent dans le camp à quelques distance de là...

ΡΘΙȘΘƝ est horrifiée de voir les siens morts, de voir l'état de son père mais reste étrangement calme, une rage froide montant en elle, une rage sous-jacente des plus meurtrières. Elle aidera les survivants à ouvrir les cages malgré sa faiblesse oculaire, et étendra son bras pour aider les banka à sortir. Son père bien entendu s'extirpera de la cage sans aucune assistance, sa démarche avait terriblement perdu de l'assurance..sa fille s’apercevant qu'il avait pris un sacré coup de vieux, les mambas reculés n'ayant pas accès au sérum de stabilisation, elle vit un vieillard devant elle, malgré un regard animé de la même cruauté que ses souvenirs. Il la repoussera de la main voulant marcher tout seul, la fierté mamba n'avait aucune limite mais elle le voyait bien, il était mourant..affaibli par un manque cruel de nourriture et d'eau salement amoché par ces tortures subies...des plaies purulentes l’empêchant de bouger aisément les bras, il restait droit, il n'avait pas plié sous les Awons. Pour la tante de Kun il en était autrement, maltraitée et violée, elle avait été collarée par l'inkosi qui avait fait d'elle sa chose...sans qu'elle puisse rien y faire voulant protéger son fils qu'elle croyait prisonnier quelque part. Le fracas des armes des ennemis se rapprochant se faisait plus présent, et ils allaient bientôt se retrouver encerclés par les Awons furieux ayant perdu leur inkosi et son fils. La kike de l'inkosi si belle dans la hutte trônait la ivre d'une rage incommensurable, elle désigna Poison qui avait tué son fils unique du doigt et sa voix d'une froideur sans nom s’éleva "kuwaua wote, nataka mkuu wa sleen baada ya kilele (tuez les tous, je veux la tête de la sleen au bout d'une pique)"

Wakiza  n'a pour le moment rien subit, aucune blessure malgré déjà le sang de ce qu'il a égorgé ruisselait sur sa peau, .Il a suivit Kun, rejoint sa sœur, et aide à ouvrir les cages, ne voulant pas céder mais bien au contraire, malgré les horreurs qu'il vois autour de lui, commence à donner des ordres, , vers les prisonniers lance "Hiyo kupambana wowote shujaa kufuata yetu ... kuua" (que tout se battent les plus valeureux suivez nous, ...tuer ) ne parle plus mais le mot tuer résonnera dans le camp, , . les Akari awon entrent dans le camp, entend cette kike qu’elle veux la tête de poison sur un pique , "Hii ni mkuu wa askaris yako yote kitabu itabidi Kike"(c'est la tête de tout tes askaris que l'ont vas te livre kike)" ..va vers Poison lui montre sa rage, et vers kun l'encourage " guidons les ne lachons rien oublions nous, que notre sang venge les votres " regardant l'entrée du camp, il voit déferler les askaris, toutes armes en main.

Kun'yuk Nyani  aide sa mère, reflet d'elle même à sortir de la cage, la rage au ventre pire que jamais... il se redresse et fait face aux Awons... saisissant sa lance il oublie la douleur et s'apprête à verser son sang et celui de ses ennemis... il grogne quand il voit parmi les ennemis Taksil, que Poison doit connaître aussi, un Banka de leur âge qui a trahi sa tribu pour aider les Awons ... aveuglé par la rage il hurle et se jette dans la mêlée en tournoyant de sa lance, avec pour seul but de tuer le renégat ... Il part un coup de lance... et transperse son ennemi... dont il se sert comme bouclier pour accuser le coup d'une volée de fléches... il repousse le cadavre et reprend le combat... mué par une rage de vaincre avec ses frères et soeurs à ses côtés.

ΡΘΙȘΘƝ ne voit toujours presque rien, ses jambes tremblent sur le sol mais elle se redresse sous les encouragements de Wakiza, et se saisit à nouveau d'une flèche. Elle se concentre au plus au haut point, excellente archère afin de couvrir les siens qui se jettent tel des fous dans la mélée. Meme son père malgré sa démarche vieillissante et courbée par les coups dans son dos fonce mué d'une rage sans nom, il aura vu comme Kun l'un de siens avoir trahit son peuple se souvenant bien entendu de Shimaro. Il se sert de ce qu'il a trouvé une lance faite de bois à moitié cassée mais fait des dégats couvert par les flèches de sa fille qui essaie de ne pas toucher les siens. Les banka meurtris dans leur chair, faibles ne ménagent pas les efforts, ils tombent les uns apres les autres après avoir tué bon nombre d'askaris Awon. Poison lèvera le nez aperçevant la kike veuve qui se jette sur elle seulement motivée par la haine d'avoir perdu son fils, elle si fine et peu guerrière déboule lance à la main vers la Wanawake, qui cherche une flèche pour l'abattre...Des longues secondes s'écoulent, Poison bien trop handicapée par ses blessures et sa vision trouble rate la femme qui se jette sur elle enchainant maladroitement les coups de lance pour tuer.

Wakiza sans peur son coeur emplit de rage qu'il contenait de plus en plus difficilement depuis quelque jours, cette haine qui a grandis en lui surtout apres avoir vu ces blancs s'en prendre à son frère Khan  c'est au devant de cette armée vascillante, certain blessés , torturés à peine nourris, . lance un cri de guerre, et fonçant vers la meute d'askari Awon, dans une de ces mains  et l'autre sa lance , se prenant des flèches, insensible à la douleur, comme si cette rage l'anesthésiait, face à eux , d'un coup se jette sur le sol, roulant entre leurs jambes, ses armes coupant leur membre inférieur, se retrouve au milieu des Awon, pris de panique, désorganisés, mais lui savait que et sa soeur et son frère et tous les prisonier pourront à ce moment là leurs lancer des flèches, de toute part, . En plein milieu des Awon, se relève , sa hache et sa lance tournoi au mileu d'eux, tranchant les têtes perçant les coeurs, ,. sent un violent coup dans son épaules, il est touché , mais n'arrive pas à s'en soucier, continue d'avancer , frappant partout autour de lui.

Kun'yuk Nyani  perce les rangs Awon, la charge de Wakiza est suivie par plusieurs Bankas qui viennent l'aider... et lui même est suivi par des guerriers... Il se bat avec rage, le traitre Tarksil se tenant en dernière ligne comme un lâche... Kun recoit plusieurs flèches mais se bat toujours, il parvient en se tenant coude à coude avec plusieurs guerriers de sa tribu à renverser plusieurs Awons... il n'y a plus de ligne de front, chacun se bat en un contre un... saisissant un flambeau, il le fait tournoyer et l'envoit sur une des huttes qui s'embrasent, créant le chaos dans ce camp ennemi... puis alors qu'il encourage ses frères et soeurs... le voici qui se retrouve face au traitre qui cherche à fuir... sa lance nouvelle est brisée mais il saisit une hache au passage plantée dans la tete d'un cadavre et se jette sur le renégat, entamant le combat avec lui pour le faire reculer... tout est confus autour, les cadavres des deux cotés s'amoncellent... les prisonniers étaient nombreux mais faibles... mais leur rage de survie les poussent à l'extrème limite de leurs corps.

ΡΘΙȘΘƝ est maintenant à terre essayant d’empêcher la lance de la femme de l'inkosi lui transpercer la poitrine, elle la fixe dans les yeux se mettant à hurler de rage comme elle devenant deux furies qui se battent pour ne pas mourir. La wanawake saisit ce qu'elle trouve à proximité un couteau qu'elle tient à deux mains pour se protéger de la lance qui manque de l'égorger, la femme réussit à lui planter la lance dans la cuisse la rendant encore plus menaçante sous l'adrénaline qui se propulse dans son cerveau. Elle la voit à peine, mais lutte encore et encore saisissant la dague d'une main pour la planter dans son bras, puis son flanc. La veuve de cette tribu dont le camp qui en flamme rend l'atmosphère irrespirable essaie par tout les moyens de tuer la meurtrière de son unique fils, la douleur des coups de dague n'entamant pas sa hargne. Un nouveau coup de lance entame la chair de l'autre cuisse de Poison qui commence à faiblir, et les deux femmes couchées l'une sur l'autre se collent pour se défier du regard...La lance appuie sur la poitrine, Poison essayant de fait en sorte qu'elle ne s'enfonce pas...Elle appuie de toute ses forces pour la repousser, puis dans un dernier élan de sauvagerie, se jette à son cou pour y planter ses crocs mêlant le sang de la femme à celui de son enfant qui macule la poitrine de Poison.

Wakiza au milieu des Awon, blessé à l'épaule perd sa hache, mais sa main aura vite reprit sa dague . Sa lance dans une , sa dague dans l'autre frappe, esquive les coups, sa petite taille, son corps svelte fait toute la différence dans cette mêlée,. Sa dague vise les foies, la partie faible et molle, qui provoque pas la mort mais une hémorragie qui couche le guerrier, au sol agonisant . Ne marche plus que sur des cadavre ruisselant de sang, pratiquement nu ayant perdu son camouflage fait de feuilles. Juge de la situation, voit son frère au main avec un guerrier, mais voit surtout sa rage dans ces yeux. Regarde sa sœur, au main avec cette kike, court vers elle, mais cette kike s'écroule sur le sol, passant sur les corps, continue de lutter contre les dernier survivant sans aucune pitié tranche les gorges, de sa lance, toute sa rage, se déversait dans ce combat, , la fumée , la chaleur du feu qui brulait tout, hurlait le cri jang'ka "YAYAYAYAYAYA  " pour motiver tout le monde.

Kun'yuk Nyani commence à lutter avec Tarksil qui essayait de s'enfuir... d'un geste de sa hache il détourne une flèche qui aurait pu lui transpercer l’œil, et le voilà sur le traitre qui recule... brandissant une machette de laquelle il part les coups furieux de hache de Kun... autour d'eux l'incendie s'est propagé, presque toute les huttes sont en flammes... Kun parvient à désarmer l'ennemi mais se fait déséquilibrer par une bousculade et se retrouve sans armes à son tour... il se traine dans la mêlée et ... recommence à poursuivre le renégat qui essaye de s'enfuir... Kun court de toute ses jambes... toute les entailles de son corps le font souffrir atrocement mais il ne s'en occupe pas, il hurle de rage alors que ses muscles bandés se tendent quand il bondit à la suite du traitre... un plongeon magistral... qui fauche le fuyard en pleine course... mais faisant rouler les deux guerriers qui transpercent la paroi d'une des habitations en flamme qui s'écroule dans une gerbe d’étincelles, de feu et de fumée dans un craquement sinistre, recouvrant les deux lutteurs impuissant.

ΡΘΙȘΘƝ a ce gout qui inonde sa bouche, elle recrache du sang de la femme qui s'est écroulée sur elle avant que la lance est perforé sa poitrine. Elle reste là un instant inerte reprenant sa respiration, ses yeux et son visage couverts d'hémoglobine. Elle finira au bout de ce moment par pousser la femme sur le coté afin de voir ce qui se passe autour d'elle, tout son corps lui fait mal du sang coulant sur ses cuisses, elle aperçoit de sa vision floutée son akicita dans une liesse meurtrière totale, elle reste la bouche bée admirant Waki trancher des membres, perforer des foies, puis cherche au milieu de cette fumée épaisse qui s’élève à présent dans l'air son cousin et son père, la mère de Kun étant à l'abri plus loin. Son baba luttait encore mais commençait à chuter sous les coups, et elle apercevra son cousin foncer sur le traitre disparaissant dans les flammes. Un sentiment de panique la prend soudain, et malgré son corps qui ne répond plus, elle tente de se lever s’appuyant sur la lance de celle qu'elle vient de tuer pour aller sauver son père qui chute à terre sous ses yeux. Elle défoncera à coup de lance celui déjà blessé qui vient de l'abattre et se penchera sur le corps mourant de celui qui lui a donné la vie venant attraper sa main. Elle le verra tressauter sur le sol du sang coulant de sa bouche...Les larmes de la Wanawake viendront couler quand elle comprend que son père va mourir, et au milieu du fracas des combats et du déluge de flamme et de fumée, Poison à genoux reste auprès de lui.

Wakiza debout nu couvert de sang, met sa dague entre ses mains, se retire des flèches qu'il a dans les cuisses au bras, insensible à la douleur, l'adrénaline, lui faisant oublier, n'as qu'une chose en tête c'est sauver les siens, court vers son frère, trop près du feu, le retire rapidement plus loin, . Foule les corps, sa dague finissant les survivant d'un geste rapide et net, . Ses yeux révulsé sanglant le gout du sang partout autour ,va vers Poison, qui est près de son père , enfin le suppose, . entend comme une plainte plus loin, vas voir, et la vue l'état du mâle comprend que c'était un prisonnier, maigre mais couvert de blessure, dont le sang pissait partout, as vite compris qu'il lui demandais de l'achever, ,. Rage mais comprend que cette homme lui demande de mourir avec honneur. Se penche sur lui pose sa main sur son front " wewe kufa bravely Askari, kuwa na kiburi, unataka kutolewa, kwamba roho za msituni kuongozana na wewe katika safari yako ya mwisho " (tu meurs en brave Askari, soit fier de toi tu as donner ton sang pour libérez les tiens, que les esprits de la forêt, t'accompagnessur votre dernier voyage "" Sans plus de mots mais fin au souffrance du jeune guerrier, sa main lui ferme les yeux, , se relève regarde autour "Nini bado unaweza hoja, kuwasaidia ndugu zenu, hii ni mwisho wa tatizo lako, wewe ni bure"( Que ce qui peuvent encore se bouger, aident leurs frères, c'est la fin de votre calvaire, vous êtes libres)

Kun'yuk Nyani  sent une branche le frapper dans le dos et sonné il tombe, et sent un déluge de poussière, de cendre, de bois, de terre et de feu l'ensevelir... il tousse et se débat mais la hutte le recouvre, sa chair le fait souffrir, le brule... il hurle sous les décombres et rampe... se dégage... mais est cerné par les flammes... et là il le voit... le traitre devant lui, blessé mais en vie, implorant le ciel de le sauver... Kun regagne un sursaut d’énergie et il saisit une branche enflammée, presque aveugle, par la fumée... il s'approche du guerrier et lui même à terre, se trainant il frappe... frappe... frappe... le corps du traitre Tarksil tressaute sous ses coups de rage, de désespoir d'avoir perdu tant des siens... il va surement mourir là mais en s'étant venger... sous ses coups furieux il sent le crâne de l'homme éclaté et à genoux, les flammes le cernant... il ne voit plus rien du combat autour... il est déjà mort et lui, ne pense qu'à une chose, frapper le mort qui se transforme en une bouillie sanglante sous ses coups.

ΡΘΙȘΘƝ est immobile seule au milieu de cette tempête de corps, de feu de sang, elle n'entend plus rien ses oreilles bourdonnant soudain comme si elle était seule au monde avec le corps de son père gisant à ses genoux. Elle regardera autour hébétée, voyant dans un silence, la vision floutée par le sang la blessure et la fumée, Waki extirper Kun des flammes. Sa tête lui tourne, elle pose chancelante son front sur celui de son père afin de lui rendre un dernier hommage..."Mimi prirais akili baba, mimi honnorerais yao ya kila siku, nami kumwaga damu ya adui yako ... nyeupe ... anakaa katika amani na Nilaja na mama ...(je prirais les esprits baba, je les honnorerais chaque jour, je ferai couler le sang de tes ennemis...celui des blancs...reposes en paix avec Nilaja et mama...)" murmurant ces mots à son oreille avant de s'écrouler sur lui pour pleurer. Elle a perdu ses trois plus proches parents...

Wakiza court de droite à gauche, tirant les blessés pour les mettre plus à l'abri des flammes. Ne sait ou il prend encore cette énergie, ne se souciant pas de lui , vas vers un puits, prend de l'eau dans un sceau, le verse sur lui en rempli un autre, et vas le porter vers les blessé, . Voyant Poison posé sa tête et pleurer sur la poitrine de l'homme couché à terre comprend, que son père est mort, , serre le poing sur sa lance qu'il tiens encore, la laisse un moment pour qu'elle se recueille, seule. Reste la debout au milieu de tous les cadavres jonchant le sol, ses yeux vides, ses pensées vont au siens, là bas loin dans le shendi, fait une prière silencieuse vers les esprits, les remerciant de leurs avoir donner la victoire.

Kun'yuk Nyani  finit par regarder autour de lui, hébété, le corps blessé de toute part, épuisé... Tarksil en bouillie humaine devant lui... il voit que les combats ont cessés... il ne sait même pas reconnaitre les vainqueurs de vaincus... la victoire aura été tellement couteuse de toute manière... Kun essaye de se relever... mais il chute rapidement... il se traine hors des débris fumant qui le font tousser et l'aveugle... il cherche sa mère... ou une tête connue... il avance à quatre pattes dans ce qui fut un camp mamba mais ne ressemble maintenant qu'à une plaie béante dans la jungle...

ΡΘΙȘΘƝ  reste la sans réagir comme si rien ne se passait autour d'elle, tout est à sa peine d'avoir perdu son père, elle le pleure de tout son être brisant toutes les barrières de sa carapace. Elle était venue pour lui, pour l'extirper de cette nouvelle guerre qui fut la dernière. Elle posera son regard ruisselant de larmes sur cet homme qui a si longtemps été cruel avec elle, qui l'a poussé dans ses limites ne lui a jamais fait lâcher prise, mais qui était tout pour elle, le dernier rempart avant la folie de la mort de sa sœur jumelle. Elle serre la lance qui finira par faire se relever ne voulant pas que sa mort soit vaine. Elle se tournera vers Kun puis Waki, son corps couvert de sang comme le leur..ses deux cuisses entaillées, son bras mutilé, son épaule mordue...elle scannera leurs blessures d'un regard tout trois étant dans un sale état, et elle jettera un regard autour d'eux apercevant les corps des banka et des Awon étendus au milieu des débris de hutte, et de poussière.
A 2 second exposure of the final two bungalows blowing smoke and flames into the sky at 3:28am
Wakiza  restait là figé au milieu des corps presque hébété, sa rage descendant doucement, aurait aimer sauver les proches de Kun et poison, . Aperçoit son frère errer au milieu des corps à la recherche des siens tout ensanglanté. Veux réagir, ne veux pas se laisser tomber , ses blessures viendront vite lui rappeler d'ici peu. Il commence à fouiller ce qui reste du camp, à la recherche de produits pour donner au moins les premier soins, vas vers une hutte du moins ce qu'il en reste, trouve des flacons, dans un coin des rep, épargnés, les prend, au moins ils pourront nettoyer les plaies avant de retourner à leurs campement de fortune. N'ose venir trop près de Poison, attendant qu'elle lui montre un signe pour y aller.

Kun'yuk Nyani  rampe jusqu'à retrouver sa mère... il la regarde elle est miraculeusement indemne de la bataille, mais son esprit est brisé par la torture, les viols... c'est à peine si elle le reconnait... Kun se traine, il s’arrête alors pour regarder ses blessures... l’adrénaline redescend et il sent tout son corps le bruler, le faire souffrir... machinalement il arrache deux flèches... une de son épaule, une de son bras... le sang coule, il tourne un peu de l’œil... son corps est couvert d'entailles plus ou moins profonde et il a une vilaine brulure dans le dos... surement quelques luxations, contusions, fracture ou autre réjouissance... son regard se porte sur sa mère et il a soudain très sommeil... il vient poser sa tête sanglante sur ses genoux et ferme les yeux... faible, ahuri, son corps et son esprit sombrent dans un sommeil profond...

ΡΘΙȘΘƝ  chancelle sur la lance qui l'a tient à peine, son corps est totalement meurtri, épuisée elle fera un pas vers Waki qui songe à la soigner, elle hoche la tête l'autorisant à s'approcher son corps s'affaissant doucement sur le seul appui qui lui reste. Elle attendra que son frère vienne, sa vision restant trouble à cause de la blessure à la tête..mais elle garde cette envie de vivre, les mambas sont des survivants et ils l'ont prouvé ce soir en sortant même si étaient loin d’être indemnes de ce combat épique.

Wakiza a aussitot comprit, se dirige vers Poison avec de l'eau et quelque rep, as aussi les fioles, mais ne saurait distinguer si une est de la paga verte. S'agenouille près d'elle doucement trempe un rep dans l'eau fraiche et lui lave son front , son visage, . regarde son corps , elle est blessé à de multiples endroits, grimace, à eux trois, ne pourrait sans se soigner retourner au camp. Tout en lavant avec précaution les plaies qui lui paraissent le plus sérieuses, dit " Poison ton baba est mort, lui a utiliser ses dernières forces pour combattre ces ennemis, il est mort digne, soit en fier, porte maintenant sa force sa vie en toi, pour continuer son combat"

ΡΘΙȘΘƝ se laissera faire mais Waki aura du mal à distinguer les blessures au milieu de tout ce sang de plusieurs personnes qui la macule de la tête aux pieds. Le linge imbibé d'eau sur son front aura pour effet de lui retirer ce voile sur les yeux même s'il reste des taches brunes suite à une petite commotion qui obscurcit sa vision. Elle prendra un rep machinalement, venant nettoyer à son tour les multiples impacts de flèches de son frère, elle verra aussi Kun au loin écroulé dans les bras de sa mère qui a échappé à tout ce massacre. Elle se détournera de l'akicita adressant un dernier regard à son père..."je veux pas le laisser ici, il faut le rendre aux banka, waki...je n'ai plus que les jang'ka à présent"

Wakiza acquiesce , "yebo soeur, ont va ne vas pas le laisser là, mais on doit avant s'occuper de nous, se donner des premiers soins" le rep que sa sœur passait sur les siennes les réveillait une à une, serrait les dents, ne veux rien montrer, la seule chose qu'il l'importe ces la sécurité des siens " je vais voir Kun, le laver aussi, prépare ton père pour l'emporter " ne veux rester ici, la fumée était montée haut dans le ciel, et si les Awon avaient des alliés, ils pourraient vite arriver, et vu dans l'état qu'ils sont ils serait incapables de se battre.

ΡΘΙȘΘƝ  hoche la tête laissant Waki s'éloigner vers Kun, elle demandera à un des banka survivant de porter le corps de son père sur son territoire pour qu'il repose à coté de sa mère et de sa sœur. Elle sentira ses forces l'abandonner quand la dépouille sera amenée loin d'elle. Sa tête chute vers le bas, la mamba étant plus que l'ombre d'elle même et même si elle était terriblement forte, elle restait une femme. Elle arrachera dans un dernier effort des morceaux de rep pour se faire des bandages aux cuisses et au bras. Puis manquera de s'écrouler au sol si un banka ne l'avait pas prit sous son épaule. La wanawake finit par sombrer dans l'inconscience se faisant ramener au camp transitoire avant de rejoindre Fallen.

Wakiza  va aider son frère, le voit tout allongé, de multiples contusions partout, lui donne des premiers soins, le lave, fait relativement vite, va vers les banka qui sont capables de marcher, "kusaidia kujeruhiwa lazima kuondoka hapa, kama Awon kuwa washirika moshi wa kuungua yao kibanda, washitakiwa hakika got makambi ya muda katika mfuko jungle au kuwa nayo na uwezo wa kutoa huduma ya kwanza , " (aidez les blessés, il faut partir d'ici, si les Awon ont des alliées la fumée de leur hutte en feu, les as certainement prévenus ont as un camps de fortune dans la jungle, des sac ou l'ont pourras donner des premier soins) sans attendre organise le départ, a vite trouvé des bâtons et des cordes, pour fabriquer des civières, pose son frère dedans appelle des banka leur montre la civière, il a mal partout mais sait que ce n'est pas le moment pour lui la priorité est de sauver les siens , voit Poison soutenue par un banka cherche son soutien du regard pour partir, au plus vite.

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